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Amandine était une ourse géante que les Indiens de la région considéraient comme la reine de la montagne tant elle était forte et redoutable. Elle vivait dans une grotte située à flanc de coteau et les oiseaux de la forêt furent très étonnés ce printemps là de la voir quitter son refuge accompagnée de deux petits oursons aussi mignon l'un que l'autre. Ils étaient frère et soeur et poussaient des cris affreux dès que leur maman disparaissait derrière un buisson. Dès qu'ils avaient pu comprendre, la maman ours leur avait expliqué que le plus redoutable des ennemis des ours était l'homme et qu'on le reconnaissait à ce qu'il se tenait debout sur des pattes très longues et qu'il tenait dans ses pattes de devant un bâton de fer qui crachait le feu.
Les deux petits oursons avaient été très impressionnés par cette description. Ils n'osaient faire un pas sans s'assurer qu'il n'y avait pas autour d'eux un de ces étranges animaux. Et pourtant, le jour où le fils d'Amandine se trouva nez à nez au détour de la forêt avec Moy, le petit Indien, il ne fut pas effrayé outre mesure. "Il marche bien sur ses pattes de derrière", se dit-il. "Mais il est tout petit. Alors ce ne doit pas être un homme". Et comme Moy au lieu d'un bâton de fer tenait dans sa main un caramel, qu'il tendait au petit ourson, le fils d'Amandine s'approcha et trouva que petit d'homme ou pas petit d'homme cet étrange animal offrait de bien bonnes choses. Le lendemain, ce fut avec sa soeur que le petit ourson revint à l'endroit où il avait rencontré Moy. Il était là, encore avec des caramels et ce fut entre le petit garçon et les oursons le début d'une grande amitié.
"Toi, puisque tu es un garçon, tu t'appelleras Bouba... Et toi puisque tu es une fille, tu t'appelleras Frisquette". Les deux oursons parurent tout à fait d'accord et on se mit à se courir après, à se rouler dans l'herbe en faisant retentir la forêt de grands éclats de rire.
Moy, le petit Indien, vivait avec son papa Daklahoma dans une cabane qui appartenait à M. Forestier, un riche fermier dont la fille Joy était l'amie du petit Indien. Bien vite elle fit à son tour la connaissance des deux oursons, et durant des jours la grande joie des enfants fut d'apporter des caramels à Bouba et Frisquette qui pour les remercier les caressaient de leur museau en leur faisant des chatouilles.
Malheureusement, un jour, M. Bonami, un chasseur qui portait bien mal son nom puisque son métier était de tuer les ours pour vendre leur fourrure, vint convaincre M. Forestier de se lancer à la poursuite d'Amandine... Daklahoma, le papa de Moy, eut beau expliquer que pour les Indiens de la région la maman de Bouba et de Frisquette était un animal sacré, les deux hommes ne voulurent rien savoir et à l'approche du soir : PANNN !!! Amandine était morte et les deux petits oursons n'avaient plus de maman. "Ils sont trop petits pour se débrouiller tout seul, ils vont mourir de faim dans la forêt ".
M. Bonami pour sa part était loin de s'apitoyer sur le sort des deux petits oursons. Il ne songeait qu'à les capturer pour les vendre à un zoo ou à un cirque. Et lorsque M. Forestier devant le désespoir des deux enfants eut accepté qu'ils aillent chercher les deux oursons pour s'occuper d'eux à la place de leur maman, le chasseur très contrarié, se dit que ce n'était que partie remise et qu'il arriverait bien un jour ou l'autre à s'emparer de Bouba et de Frisquette.
C'est avec l'oncle Emil, un vieux chercheur d'or qui cherchait beaucoup mais qui ne trouvait pas grand chose que Moy et Joy se mirent en quête des deux oursons. Ils les trouvèrent très désemparés de ne plus voir leur maman. Si les chasseurs pouvaient se rendre compte que les animaux eux aussi ont besoin de leur mère, ils seraient certainement moins cruels. Les deux enfants étaient bien de cet avis, mais du moins se consolaient-ils en songeant que Bouba et Frisquette ne seraient pas complètement abandonnés puisqu'ils avaient deux amis qui remplaceraient leur maman et qui prendraient soin d'eux.
Cela n'avait pas été une petite affaire d'habituer Bouba et Frisquette à vivre dans la cabane de Moy. Peu à peu cependant, ils s'habituèrent à vivre en la compagnie des hommes et les deux enfants passèrent de merveilleuses journées à s'amuser avec eux. Moy, qui ne les quittait pas de la journée, les aidait par exemple à déplacer les rochers comme l'aurait fait leur maman lorsqu'ils voulaient goûter à la mousse qui se trouvait dessous et lorsque pour le remercier ou lui témoigner leur affection, les deux petits oursons venaient le caresser de leur museau, Moy en était très heureux même si leurs caresses le chatouillaient au point de l'obliger quelques fois à prendre la fuite, ce qui réjouissaient Bouba et Frisquette qui étaient vraiment les oursons les plus joueurs qu'on n'ait jamais vus. C'était quand même agréable pour les deux enfants de pouvoir s'amuser avec des oursons qui n'étaient pas en peluche et ce qui les touchait le plus, c'était que Bouba et Frisquette, après quelques jours de vie commune, se conduisaient avec eux de la même façon qu'avec leur maman. Ils ne les quittaient pas d'un pas, venaient les chercher lorsqu'ils avaient besoin qu'on les aide et s'endormaient le soir le plus près possible de Moy comme pour être sûrs qu'ils le retrouveraient le lendemain.
Les jours avaient passé, mais M. Bonami le chasseur n'avait pas renoncé à son idée de vendre pour de l'argent les deux oursons à un zoo ou à un cirque. Une nuit, ayant entraîné avec lui Paco et Pedro les deux bergers de M. Forestier, il s'introduisit sans faire le moindre bruit à l'intérieur de la cabane avec l'intention de s'emparer des deux oursons. Malheureusement dans un faux mouvement, il fit tomber à terre la lampe à pétrole que Daklahoma laissait allumée toute la nuit pour que Bouba et Frisquette n'aient pas peur dans le noir et en moins d'un instant, la cabane de rondins fut la proie des flammes. Il n'y eut de doute pour personne, c'était Bouba et Frisquette qui avaient mis le feu à la cabane en renversant la lampe. Et Daklahoma vint annoncer à M. Forestier que pour le dédommager de la perte qu'il venait de subir, il se mettait à sa disposition pour effectuer à la ferme tous les travaux qu'il lui plairait de lui confier...
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Ajout du coffret édité en 2009 contenant tous les épisodes de ce dessin animé.