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Pour Bouba et Frisquette l'installation à la ferme, fut l'occasion de jeux nouveaux. D'abord ils furent un peu effrayés par la taille impressionnante des vaches, mais très vite, ils se rendirent compte qu'elles n'étaient pas méchantes et leur grande distraction fut de courir au milieu du troupeau au grand effroi des vaches qui meuglaient à qui meut mieux. Coocks, le contremaître de M. Forestier était un ami du chasseur Bonami et ce dernier, malgré l'incendie de la cabane n'avait pas abandonné son idée de s'emparer des deux oursons.
Sur ses conseils, le contremaître vint se plaindre auprès de Daklahoma de ce que les oursons effrayaient les vaches et qu'à cause de cela elles donnaient beaucoup moins de lait. "Tu devrais les confier à Paco et Pedro." lui conseilla-t-il. Ce n'était pas une mauvaise idée. Et Moy malgré la peine qu'il avait de se séparer de ses deux amis accepta de les conduire en compagnie de Joy jusqu'à la cabane que les bergers occupaient. "Il faut bien s'occuper d'eux... Ne pas les laisser s'échapper.". Paco et Pedro promirent aux deux enfants tout ce qu'ils voulurent, mais dès qu'ils se furent éloigner, M. Bonami qui avait mis en place ce stratagème pour s'emparer plus facilement des deux oursons vint trouver les bergers et annonça qu'en attendant de leur trouver des acquéreurs, il allait se servir des deux oursons pour habituer trois chiens dont on lui avait confier le dressage à se battre contre les ours. Ce fut une épreuve terrible pour les malheureux oursons. D'abord ils crurent que c'était pour s'amuser que les chiens se précipitaient sur eux, mais ils comprirent vite ... Les crocs faisaient mal. En digne fils d'Amandine, Bouba se battu pour défendre sa vie et celle de Frisquette. Et il le fit avec un tel courage que les chiens tremblant de frayeur n'osèrent plus s'approcher. Il serait difficile de dire que M. Bonami fut enchanté des résultats obtenus. Puisqu'il en était ainsi, il n'y avait plus à attendre et quelques jours plus tard, il vendit Bouba et Frisquette au propriétaire d'un cirque.
Le jour même où le chasseur avait vendu les deux oursons, M. Forestier s'était étonné auprès de Daklahoma de ne plus les voir dans le ranch. "C'est à cause des vaches." lui avait répondu le papa de Moy. "Les vaches ? Elles n'avaient jamais cessé de donner autant de lait !". Et devinant quelque chose de louche dans cette affaire, M. Forestier conseilla à Daklahoma de se rendre avec les deux enfants auprès des bergers pour ramener Bouba et Frisquette. Malheureusement, lorsque les 2 enfants et Daklahoma arrivèrent à leur campement, ce fut pour apprendre que les deux oursons ne se trouvaient plus là. "Ils ont coupé la corde a laquelle nous les avions attachés et ils se sont enfuit". Moy, Joy, Daklahoma, l'oncle Emil, tout le monde se mit à leur recherche et lorsque l'on n'eut rien trouvé, il fallut se rendre à l'évidence : les deux bergers avaient menti.
Cette fois, ce fut M. Forestier lui-même qui se chargea de les interroger et les malheureux bergers finirent par avouer ce qui s'était passé. Il fallait maintenant se lancer à la poursuite du cirque. Mais lorsque après de longues recherches, Moy et Daklahoma retrouvèrent sa trace, ce fut pour apprendre que les deux oursons avaient réussi à s'enfuir. Leur instinct va certainement les conduire vers la montagne où ils sont nés. Daklahoma ne s'était pas trompé. C'était vers leur montagne que Bouba et Frisquette avaient entrepris de se diriger. Malheureusement, lorsque après des jours et des jours de marche, ils y arrivèrent un incendie s'y était déclaré et les animaux, comme les oiseaux s'enfuyaient pour échapper aux flammes. Bouba et Frisquette ne purent que les imiter. Et en voyant les flammes s'élever, Moy compris qu'il ne reverrait plus ses deux amis.
L'hiver approchait, bientôt les ours hiberneraient et comme avant de s'endormir, ils leur faudraient emmagasiner une grande quantité de la nourriture, il était totalement exclu qu'ils viennent s'installer dans une région où les flammes avaient détruit la végétation. Ce fut un bien triste hiver que le petit Indien passa dans la cabane de rondins que son père avait construite. Le soir avant de s'endormir, il pensait à Bouba et Frisquette. "Où étaient-ils maintenant ?" Et très souvent la nuit, il s'amusait avec eux dans ses rêves.
Enfin, la neige disparut et les arbres reverdirent. Bouba et Frisquette avaient du se réveiller maintenant. Qui sait, peut être allaient-ils revenir vers leur montagne ? Ce fut sur ces entre faits que Pedro et Paco, les bergers constatèrent que régulièrement des moutons disparaissaient. En fait, Bouba était bien revenu, mais ce n'était pas lui qui attaquait le troupeau. C'était un ours énorme. Et il était justement en train de dévorer la dernière de ses proies, lorsqu'il aperçût Bouba qui occupé à délimiter son territoire, comme les ours ont l'habitude de le faire, se dirigeait vers lui. Croyant que l'intrus venait lui dérober sa proie, l'ours, furieux, lui bondit dessus. Mais Bouba avait bien grandit durant l'hiver et après un combat terrible, il laissa son adversaire agonisant auprès de la proie qu'il avait dérobée.
"Regarde papa !". Moy qui dans l'espoir de découvrir Bouba s'était dirigé avec son père vers la grotte où les oursons avaient vécu venait d'apercevoir la dépouille de l'ours allongé auprès de la carcasse de mouton a demi dévoré. C'était la preuve que Bouba n'était pas le voleur de mouton.
Le piège avait fonctionné. Si les bergers avaient capturé un ours alors que le coupable était mort. Ce ne pouvait être que son ami. Et Moy, en entendant le cri avait entraîné son père vers le campement des bergers. "Ne tirez pas ! Ne tirez pas !" Et Bouba qui avait reconnu la voix de son ami retrouva pour un instant ses cris de petit ourson pour manifester sa joie. Daklahoma expliqua aussitôt que c'était un autre ours qui s'était emparé des bêtes, mais les bergers et le contremaître n'en hésitaient pas moins à remettre en liberté un ours qui est toujours un animal redoutable.
Ils avaient bien tort car dès que la porte du piège s'ouvrit, Bouba se précipita vers Moy et Joy qui venait d'arriver pour leur faire comme autrefois des caresses qui les chatouillaient. Ce fut lui qui les conduisit vers l'endroit où se cachait Frisquette pour qu'elle puisse, elle aussi leur témoigner de son affection.
L'instant de la séparation avait pourtant sonné. Daklahoma comme l'oncle Emil, comme M. Forestier savaient très bien que les ours devenus adultes ne pouvaient pas être heureux en vivant avec les hommes. Un jour, un chasseur les tuerait ou bien la liberté leur manquerait. Et les deux enfants, le coeur déchiré, durent accepter qu'on les conduise loin dans la montagne en un endroit où ils n'auraient rien à craindre des chasseurs et des pièges qu'ils tendent.
On ne revit jamais ni Bouba ni Frisquette mais Moy et Joy ne cessèrent jamais de penser à eux et peut être que tout la haut sur les sommets, deux ours devenus des rois de la montagne se souviennent de deux enfants dont ils ont été les amis.
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Ajout du coffret édité en 2009 contenant tous les épisodes de ce dessin animé.